Fight Club (1999)
Fiche technique
- Nom français : Fight Club
- Nom original : Fight Club
- Réalisateur : David Fincher
- Avec : Brad Pitt, Edward Norton, Meat Loaf, Helena Bonham Carter.
- Année de production : 1999
- Genre : Action, Psychologie
- Bande-son : The Dust Brothers
- Note personnelle : 10/10
- Note Internet Movie Database : 8.8/10
Classification
- Humour : ★★
- Action : ★★★★★
- Suspense : ★★★
- Effets spéciaux : ★★
- Sentiment : ★★
- Peur : ★
Synopsis
Vous savez qu'en mélangeant des parts égales d'essence et de concentré de jus d'orange, on peut faire du napalm ?
Fight Club, c'est l'histoire d'un homme (Edward Norton) qui souffre violemment d'insomnies. Son boulot ? Il est technicien de rappel en usine. C'est lui qui va décider si le rappel d'un modèle de voiture est nécessaire, lorsqu'il y a un problème de série.
Bref, sa vie est chiante ... De plus, il ne sait pas s'il est réveillé ou endormi ; il est continuellement dans la brèche entre le sommeil et l'éveil. Après avoir été voir son médecin, celui-ci lui recommande d'aller voir un groupe de personnes souffrant d'un cancer des testicules, afin qu'il voit ce que c'était que de la souffrance. Il y rencontre Robert "Bob" Paulsen, un homme avec des nichons de femmes à cause d'un abus de produits de bodybuilding. Il découvre que ces groupes deviennent une addiction pour lui ; ils rencontrent d'autres gens dans d'autres groupes, certains ont un mélanome malin, d'autre la tuberculose, mais lui n'a rien, mais il s'en fout ; là-bas il peut pleurer, se laisser aller et quand il parle de ses problèmes, il a vraiment l'impression d'être écouté.
Fight Club, c'est l'histoire d'un homme (Edward Norton) qui souffre violemment d'insomnies. Son boulot ? Il est technicien de rappel en usine. C'est lui qui va décider si le rappel d'un modèle de voiture est nécessaire, lorsqu'il y a un problème de série.
Bref, sa vie est chiante ... De plus, il ne sait pas s'il est réveillé ou endormi ; il est continuellement dans la brèche entre le sommeil et l'éveil. Après avoir été voir son médecin, celui-ci lui recommande d'aller voir un groupe de personnes souffrant d'un cancer des testicules, afin qu'il voit ce que c'était que de la souffrance. Il y rencontre Robert "Bob" Paulsen, un homme avec des nichons de femmes à cause d'un abus de produits de bodybuilding. Il découvre que ces groupes deviennent une addiction pour lui ; ils rencontrent d'autres gens dans d'autres groupes, certains ont un mélanome malin, d'autre la tuberculose, mais lui n'a rien, mais il s'en fout ; là-bas il peut pleurer, se laisser aller et quand il parle de ses problèmes, il a vraiment l'impression d'être écouté.
Mais ...
Arrive la grande touriste ... Marla Singer (Helena Bonham Carter). Elle vient dans les groupes d'entraide où le narrateur va, parce que "c'est moins cher que le ciné et y a du café gratuit". Mais du coup, notre narrateur n'arrive de nouveau plus à dormir, parce qu'il n'arrive plus à pleurer en présence d'un autre bluffeur. Ils décident alors de séparer alors des groupes d'entraide, afin qu'il puisse à nouveau pleurer, et donc, à nouveau dormir. Mais il va petit à petit se rendre compte que même cela ne lui suffit plus.
Alors ...
Tyler Durden (Brad Pitt) fait son apparition. Tyler, c'est un vendeur de savon qui a le même attaché caisse que le narrateur ... Passionnant hein ? Bref, suite à un incendie dans l'appart' du narrateur, il se retrouve contraint d'appeler Tyler, qui lui avait donné sa carte de visite lors de son précédent voyage en avion. C'est là que ça commence un peu à dégénérer ... A la sortie du bar où ils s'étaient donné rendez-vous, Tyler demande au narrateur de le frapper aussi fort qu'il le peut, en échange de lui accorder un gîte. Un coup en entraîne un autre mais globalement, ils y prennent beaucoup de plaisir. Après être rentré chez Tyler dans une vieille baraque désaffectée, la vie du narrateur va être bouleversée. Les deux complices vont s'organiser deux trois petits combats à la sortie du bar Lou's Tavern, ce qui attirera d'autre clients. Ainsi naît le Fight Club. Fight Club qui finalement deviendra le Projet Chaos (bouhou c'que c'est nul cette traduction ! On dit "Project Mayhem" en anglais, ça tape un peu plus quand même). Le projet Chaos a globalement pour but final de faire exploser les grands centres des maisons de crédit, afin que tout le monde puisse repartir de zéro. Mais bon entre-deux, y a pleins d'autre rebondissements. Mais je culpabilise de vous les raconter, alors jurez-moi de regarder ce film si c'est pas déjà fait.
Les éléments qui suivent révèlent la fin de l'histoire.
Pourquoi Fight Club est un bon film
Fight Club nous montre l'évolution d'un personnage qui n'a plus d'autre choix que de se créer un ami imaginaire pour pouvoir animer et changer sa propre vie. Malheureusement, c'est son imaginaire qui va prendre le dessus et il sera contraint de faire ce qu'au fond il ne veut pas faire (avant-dernière scène, où il tente de désamorcer la bombe, mais Tyler l'en empêche). Alors au moment où l'on pourrait trouver la scène où il se frappe en présence de son patron, on comprend que c'est ce qu'il faisait à chaque fois qu'il se battait avec Tyler ; il s'auto-cognait. Mais tout cela est révélé par un immense twist final que seul Fincher arrive à gérer.
Ce film est drôle d'un certain point de vue, parce qu'il fait une critique constante du matérialisme et de la société de consommation. Mais ... Vous avez vu qui joue Tyler ? Le plus people de tous les people. De plus, Tyler fume. La cigarette ... Ça fait vachement consommateur quand même. De plus, Fincher n'a pas pu s'empêcher lui-même de mettre une publicité à chaque coin de séquence.
Il a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime, mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal
C'est cela qui rend les deux personnages attachants. D'un côté, on a le mec de 30 piges qui ne sait pas quoi faire de sa vie, et d'un autre côté, le gars qui est sûr de lui, qui en a rien a foutre du regard des autres, qui est libre sur tous les plans. Ouais, quand on voit ça, on comprend pourquoi il n'existe pas réellement.
Ce film est drôle d'un certain point de vue, parce qu'il fait une critique constante du matérialisme et de la société de consommation. Mais ... Vous avez vu qui joue Tyler ? Le plus people de tous les people. De plus, Tyler fume. La cigarette ... Ça fait vachement consommateur quand même. De plus, Fincher n'a pas pu s'empêcher lui-même de mettre une publicité à chaque coin de séquence.
Il a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime, mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal
C'est cela qui rend les deux personnages attachants. D'un côté, on a le mec de 30 piges qui ne sait pas quoi faire de sa vie, et d'un autre côté, le gars qui est sûr de lui, qui en a rien a foutre du regard des autres, qui est libre sur tous les plans. Ouais, quand on voit ça, on comprend pourquoi il n'existe pas réellement.
Comment peut-on deviner le dédoublement de personnalité du narrateur la première fois qu'on regarde le film ?
David Fincher laisse une grande série d'indices qui permettent de savoir que le narrateur est schizophrène (enfin c'est pas vraiment de la schizophrénie, mais on s'est compris). Par contre je vais pas vous mentir, c'est assez dur de les voir au premier visionnage.
Avant la première fois de voir Tyler, ... Bah en faite on le voit six fois :). On le voit quatre fois en images subliminales (qui ne sont pas réellement des images subliminales vu qu'on arrive à les voir, image de gauche). On le voit une fois dans l'aéroport, quand le narrateur dit qu'il faudrait pouvoir se réveiller en étant une personne différente. Et encore une dernière fois lorsqu'il regarde la vidéo de présentation de l'hôtel, Tyler peut être aperçu lorsque tous les employées disent "Bienvenue !" (il est tout à droite).
Sinon, il y a plein d'autres indices ... Quand le narrateur appelle Tyler depuis la cabine, et que le téléphone resonne après, on peut lire sur l'appareil "No incoming calls allowed" (Appels entrants pas permis), donc le narrateur n'a jamais reçu de coup de fil. Logique non ? :)
Quand le narrateur fracasse "Gueule d'Ange", Tyler l'appelle "Schizoboy" et tout de suite après, le gugus qui amène la voiture donne les clés de la voiture au narrateur et l'appelle M. Durden. Bon, c'est normal, puisque c'est la même personne.
Sinon pour rentrer dans le détail du détail, lorsque Tyler se fait démonter la gueule par Lou, on peut voir le narrateur bouger à chaque coup an arrière plan (quand Tyler se prend un coup de point dans la gueule, le narrateur fait un geste de tête en arrière, etc, etc ...).
Bref avec tous ces détails (que moi je trouve passionnants ;)), vous devriez avoir envie de le revoir, si c'est pas déjà fait !
Avant la première fois de voir Tyler, ... Bah en faite on le voit six fois :). On le voit quatre fois en images subliminales (qui ne sont pas réellement des images subliminales vu qu'on arrive à les voir, image de gauche). On le voit une fois dans l'aéroport, quand le narrateur dit qu'il faudrait pouvoir se réveiller en étant une personne différente. Et encore une dernière fois lorsqu'il regarde la vidéo de présentation de l'hôtel, Tyler peut être aperçu lorsque tous les employées disent "Bienvenue !" (il est tout à droite).
Sinon, il y a plein d'autres indices ... Quand le narrateur appelle Tyler depuis la cabine, et que le téléphone resonne après, on peut lire sur l'appareil "No incoming calls allowed" (Appels entrants pas permis), donc le narrateur n'a jamais reçu de coup de fil. Logique non ? :)
Quand le narrateur fracasse "Gueule d'Ange", Tyler l'appelle "Schizoboy" et tout de suite après, le gugus qui amène la voiture donne les clés de la voiture au narrateur et l'appelle M. Durden. Bon, c'est normal, puisque c'est la même personne.
Sinon pour rentrer dans le détail du détail, lorsque Tyler se fait démonter la gueule par Lou, on peut voir le narrateur bouger à chaque coup an arrière plan (quand Tyler se prend un coup de point dans la gueule, le narrateur fait un geste de tête en arrière, etc, etc ...).
Bref avec tous ces détails (que moi je trouve passionnants ;)), vous devriez avoir envie de le revoir, si c'est pas déjà fait !